deux sens d’environ 1/4 de tour au
maximum. Cette manœuvre fait adhérer
les roues à la surface et assure géné-
ralement une traction suffisante pour
conclure la montée. Si vous ne pouvez
atteindre le sommet, passez en marche
arrière et reculez bien droit en utilisant
le frein moteur et les freins.
MISE EN GARDE!
Ne tentez jamais de gravir une pente
raide en angle ou d’y faire demi-tour.
La conduite le long d’une pente aug-
mente les risques de capotage et
vous pourriez vous blesser grave-
ment.
•Descente d’une pente– Avant de des-
cendre une pente abrupte, tentez de
définir si l’angle est trop prononcé pourle faire de façon sécuritaire. La surface
offre-t-elle une bonne traction? La pente
est-elle trop raide pour maintenir une
vitesse lente et contrôlée? Y a-t-il des
obstacles? La descente est-elle en li-
gne droite? Y a-t-il une distance suffi-
sante au bas de la pente pour repren-
dre la maîtrise du véhicule si la
descente s’effectue trop rapidement? Si
vous avez confiance en vos moyens,
assurez-vous que la boîte de transfert
en position 4L (gamme basse) et que la
transmission est en première (sélection-
nez manuellement la position 1 pour
une boîte automatique) et procédez
avec prudence. Laissez le frein moteur
contrôler la descente et utilisez judi-
cieusement les freins au besoin sans
bloquer les roues.
MISE EN GARDE!
Ne descendez pas une pente au point
mort. Utilisez conjointement les
freins et le frein moteur. La descente
trop rapide d’une pente peut vous
faire perdre la maîtrise du véhicule et
vous pourriez vous blesser grave-
ment.
•Conduite le long d’une pente–Si
possible, ne roulez jamais le long d’une
pente. Sinon, vous devez connaître les
limites de votre véhicule. Si vous roulez
le long d’une pente, les roues du côté
descendant de la pente supportent un
poids excédentaire, ce qui augmente
les risques de dérapage ou de capo-
tage. Assurez-vous que la surface soit
ferme et stable et qu’elle offre une
DÉMARRAGE ET CONDUITE
396
bonne traction. Si possible, attaquez la
pente en angle légèrement vers le haut
ou le bas.
MISE EN GARDE!
La conduite le long d’une pente aug-
mente les risques de capotage et vous
pourriez vous blesser gravement.
•Si le moteur cale ou si vous perdez
votre élan– Si le moteur cale ou si le
véhicule « perd du terrain » en gravis-
sant une pente, laissez-le s’immobiliser
et appliquez immédiatement les freins.
Redémarrez le moteur et passez en
marche arrière. Reculez lentement vers
le bas de la pente en laissant le frein
moteur par compression et la transmis-
sion vous aider à réguler votre vitesse.
Si vous avez besoin des freins pourmaîtriser la vitesse du véhicule, ap-
puyez dessus légèrement pour éviter le
blocage ou le patinage des pneus.
MISE EN GARDE!
Si le moteur s’étouffe ou si vous
perdez votre élan et n’arrivez pas à
atteindre le sommet d’une colline ou
d’une pente raide, n’essayez jamais
de faire demi-tour. Ce genre de man-
œuvre peut faire basculer le véhicule
ou résulter en plusieurs tonneaux et
vous pourriez vous blesser grave-
ment. Reculez toujours prudemment,
tout droit vers le bas de la pente, en
marche arrière (R). Ne reculez jamais
dans une pente au point mort (N) en
n’utilisant que les freins. Souvenez-
vous qu’il ne faut jamais conduire le
long d’une pente. Abordez la pente
tout droit, en montant ou en descen-
dant.Conduite dans l’eau
Vous devez faire preuve d’une grande
prudence lorsque vous traversez un cours
d’eau. La conduite dans l’eau doit être
évitée dans la mesure du possible. Sinon,
elle doit s’effectuer avec un minimum de
risques. Vous devez emprunter unique-
ment les passages désignés et permis.
Vous ne devez pas laisser de traces de
votre passage et vous devez respecter
l’environnement. Vous devez connaître les
limites de votre véhicule et pouvoir vous
dégager en cas de problème. Vous ne
devriez pas vous arrêter ou couper le
contact lorsque vous êtes en eau pro-
fonde, à moins que l’eau ne se soit infiltrée
dans le système d’admission du moteur.
Si le moteur cale, ne tentez pas de le faire
redémarrer. Essayez de déterminer si
l’eau a pénétré dans le moteur. Le fran-
chissement d’un point d’eau doit se faire
DÉMARRAGE ET CONDUITE
397
MISE EN GARDE!
Ne traversez jamais rapidement un
cours d’eau profond dont le courant
semble fort. Votre véhicule serait lit-
téralement balayé par le courant.
Vous et vos passagers pourriez être
blessés et risquer la noyade.
Le sous-gonflage des pneus en
conduite hors route
Une pression de gonflage réduite des
pneus peut améliorer le confort et la mo-
tricité du véhicule. Le débordement des
flancs d’un pneu partiellement dégonflé
augmente sa surface de contact, procure
une meilleure « flottaison » et laisse le
pneu s’adapter fidèlement aux irrégulari-
tés du terrain. La pression de gonflage
idéale varie selon la nature du terrain, le
type de pneu utilisé ou le modèle duvéhicule. Les surfaces dures telles que la
roche, etc., en combinaison avec un véhi-
cule plus lourd, nécessitent une pression
de gonflage supérieure alors que les sur-
faces plus meubles telles que le sable,
etc., avec un véhicule léger, nécessitent
une pression de gonflage inférieure. Il
s’agit d’essayer diverses pressions de
gonflage afin de déterminer celle qui
convient le mieux à votre cas. Il est certai-
nement plus facile de libérer la pression
d’un pneu que de le regonfler, donc,
allez-y graduellement. Il ne faut pas
oublier de regonfler vos pneus à la pres-
sion préconisée avant de reprendre la
route pavée ou de rouler sur des surfaces
compactées. Assurez-vous de disposer
d’une source d’air comprimé pour regon-
fler vos pneus le moment venu.
AVERTISSEMENT!
Des pneus partiellement dégonflés
risquent de s’endommager et de se
déjanter, ou alors de se dégonfler
entièrement. Pour éviter une telle si-
tuation, réduisez votre vitesse, bra-
quez et manœuvrez doucement.
Récupération du véhicule
En conduite hors route, les risques sont
nombreux et vous devez envisager la pos-
sibilité de devoir récupérer votre véhicule.
Vous devez toujours songer à la récupé-
ration possible de votre véhicule avant de
franchir un obstacle difficile. Vous ne de-
vriez jamais entreprendre une excursion
hors route sans prévoir la récupération
possible de votre véhicule. L’aide d’un
DÉMARRAGE ET CONDUITE
400
second véhicule constitue la meilleure so-
lution de dépannage hors route. En pre-
mier lieu, il s’agit d’évaluer la situation.
Pourquoi êtes-vous enlisé? Le véhicule
est-il soulevé par un obstacle? Serait-il
mieux d’avancer ou de reculer? Est-il en-
core possible de déplacer le véhicule?
Peut-on trouver un point d’ancrage pour le
treuil? Êtes-vous seul ou accompagné
d’un autre véhicule? Les risques de dom-
mages sont-ils élevés pour dégager le
véhicule? La réponse à toutes ces ques-
tions aidera à déterminer la meilleure fa-
çon de dégager le véhicule. Si le véhicule
n’est pas complètement enlisé en terrain
glissant, il faut d’abord tenter la méthode
du mouvement de va-et-vient. Si vous
roulez à deux véhicules, si l’espace est
dégagé et si les possibilités d’impact sur
le terrain sont minces, la solution la plus
rapide et facile consiste à utiliser les san-gles et crochets de remorquage. Si le
véhicule est soulevé par un obstacle ou si
la situation demande un maximum de
précautions, le treuil offre la meilleure so-
lution. Si le véhicule est exagérément sou-
levé par un obstacle, il est préférable
d’utiliser un cric de façon à loger des
roches ou branchages sous les roues afin
de le libérer sans causer davantage de
dommages. Cette méthode est préférable
à toute autre solution de dépannage.
AVERTISSEMENT!
La fait de tirer un véhicule pour le
libérer d’un obstacle sans d’abord
dégager cet obstacle peut endomma-
ger davantage la sous-carrosserie du
véhicule.•Mouvement de va-et-vient– Le va-et-
vient est l’une des méthodes les plus
faciles et rapides et la plus couramment
utilisée. Il s’agit simplement de passer
de la marche avant à la marche arrière
en appuyant sur l’accélérateur après
chaque inversion de mouvement. Du-
rant la manœuvre, tournez rapidement
le volant dans les deux sens d’environ
1/4 de tour au maximum pour gagner
de la motricité. Si vous êtes enlisé dans
la boue, le sable ou la neige, faites
patiner les roues afin de nettoyer les
sculptures des pneus et ainsi améliorer
la traction. Vous devez réussir à créer
un mouvement de va-et-vient. Ce mou-
vement peut donner un élan au véhi-
cule, qui devrait vous aider à le déga-
ger. Assurez-vous de relâcher
l’accélérateur avant et après les chan-
gements de rapport. Si la méthode du
DÉMARRAGE ET CONDUITE
401
va-et-vient ne suffit pas, abandonnez et
essayez un moyen mieux adapté. Un
va-et-vient continu peut endommager
inutilement votre véhicule et dégrader
le terrain.
AVERTISSEMENT!
Vous pouvez endommager votre vé-
hicule si vous faites patiner les roues
à grande vitesse. Ne faites pas pati-
ner les roues à plus de 56 km/h
(35 mi/h).
•
Utilisation des crochets et sangles de
remorquage
–Les sangles de remor-
quage constituent un moyen facile de
dégager votre véhicule de situations
peu difficiles si vous disposez d’un se-
cond véhicule qui n’est pas enlisé. Les
crochets de remorquage de votre véhi-cule sont conçus pour encaisser les
contraintes abusives normalement im-
posées par la récupération d’un véhi-
cule en détresse. N’utilisez pas les pare-
chocs ou autres composants du
véhicule comme point d’ancrage. L’uti-
lisation de sangles de remorquage né-
cessite une bonne coordination entre
les deux conducteurs. Pour réaliser une
récupération sans risque, il faut une
bonne communication entre les
conducteurs et une excellente vue de
l’ensemble. Attachez d’abord la sangle
de remorquage aux crochets appro-
priés des deux véhicules. Afin de mini-
miser les risques, espacez les véhicules
d’au moins6à9mètres (20 à 30 pieds).
Si nécessaire, reliez deux sangles au
moyen d’une cheville de bois dur de
1 1/2 po. Cette pratique empêchera les
sangles de se nouer et constitue uneapproche plus sécuritaire que l’utilisa-
tion de chapes en métal si la sangle
venait à se rompre. Faites reculer le
véhicule de dépannage, en laissant en-
tre 0,6 et 0,9 mètre (2 à 3 pieds) de mou
sur la sangle. Le véhicule de dépan-
nage doit maintenant accélérer douce-
ment jusqu’à tendre la sangle et fournir
la puissance nécessaire pour dégager
le véhicule en détresse. Le conducteur
du véhicule en détresse doit également
participer à l’opération en faisant patiner
les roues dans la même direction que le
véhicule de dépannage. Une fois le
véhicule en détresse dégagé, son
conducteur doit le signaler et appliquer
les freins afin d’immobiliser les deux
véhicules. Le conducteur du véhicule
de dépannage doit alors relâcher l’ac-
célérateur sans appliquer les freins, une
fois qu’il a compris que le véhicule en
DÉMARRAGE ET CONDUITE
402
Conditions d’adhérence
Lorsque vous conduisez sur des routes
mouillées et recouvertes de neige mouil-
lée, une couche d’eau peut se former
entre le pneu et la surface de la route. Ce
phénomène est connu sous le nom
d’aquaplanage et peut provoquer une
perte partielle ou totale de la maîtrise ou
du freinage du véhicule. Pour réduire les
risques qu’une telle situation se produise,
prenez les précautions suivantes :
1. Ralentissez durant les averses abon-
dantes ou lorsque les routes sont recou-
vertes de neige mouillée.
2. Ralentissez si la route est recouverte
d’eau ou de flaques.
3. Remplacez les pneus lorsque les indi-
cateurs d’usure deviennent visibles.4. Gardez vos pneus gonflés adéquate-
ment.
5. Maintenez une distance suffisante en-
tre votre véhicule et celui qui se trouve
devant vous afin d’éviter une collision en
cas d’arrêt soudain.
CONDUITE DANS L’EAU
La conduite dans l’eau d’une profondeur
supérieure à quelques centimètres (pou-
ces) exige des précautions additionnelles
pour assurer la sécurité et prévenir les
dommages à votre véhicule.Ruissellement et montée des eaux
MISE EN GARDE!
Ne traversez pas une route sur la-
quelle l’eau ruisselle ou s’accumule
(comme dans le cas d’un torrent
causé par un orage). La force du
courant peut éroder la surface de la
route et entraîner votre véhicule dans
des eaux plus profondes. Par
ailleurs, votre véhicule peut être rapi-
dement emporté par le courant d’un
torrent. En ignorant cette mise en
garde, vous vous exposez, vous, vo-
tre passager et les gens qui vous
entourent, à des blessures graves,
voire mortelles.
DÉMARRAGE ET CONDUITE
407
•La conduite dans de l’eau sta-
gnante réduit le pouvoir de frei-
nage, ce qui allonge les distances
d’arrêt. Par conséquent, après
avoir traversé de l’eau stagnante,
conduisez lentement en appuyant
plusieurs fois sur la pédale de frei-
nage pour sécher les freins.
•Si de l’eau s’infiltre dans le moteur,
le moteur risque de caler et de se
bloquer et de vous laisser en
panne.
•En ignorant ces mises en garde,
vous vous exposez, vous, votre
passager et les gens qui vous en-
tourent, à des blessures graves,
voire mortelles.CONSEILS DE CONDUITE
HORS ROUTE
Prenez les précautions nécessaires si
vous devez gravir une forte pente, ou
conduire sur le flanc d’une colline ou d’un
terrain pentu en diagonale. Si la nature du
parcours vous oblige à monter ou descen-
dre une pente en diagonale, optez pour
un angle modéré et limitez l’inclinaison
latérale du véhicule. Progressez de façon
constante et braquez en douceur et avec
prudence.
Si vous être contraint de faire marche
arrière dans une pente, reculez en ligne
droite et enclenchez la marche arrière. Ne
reculez jamais au point mort, ou diagona-
lement dans une pente.
Lorsque vous conduisez dans le sable, la
boue ou en terrain meuble, passez un rap-
port inférieur et roulez à vitesse constante.Utilisez l’accélérateur de façon pondérée et
évitez de faire patiner les roues.
Ne dégonflez pas les pneus pour ce
genre de conduite.
Après la conduite hors route
La conduite hors route impose plus de
contraintes sur votre véhicule que la
conduite sur la plupart des routes. Après
avoir conduit hors route, il est toujours
avisé de vérifier s’il y a des dommages.
Vous pouvez ainsi remédier immédiate-
ment aux problèmes et maintenir votre
véhicule prêt quand vous en avez besoin.
•Inspectez en détail la sous-carrosserie
de votre véhicule. Vérifiez les pneus, la
structure de la carrosserie, la direction,
la suspension et le système d’échappe-
ment à la recherche d’éventuels dom-
mages.
DÉMARRAGE ET CONDUITE
409
1.Moteur :le moteur du treuil est ali-
menté par le système de charge du véhi-
cule et comporte un dispositif de protec-
tion thermique qui, lorsque le moteur
surchauffe, coupe l’alimentation électri-
que dans le sens d’enroulement du câble.
2.Prise de commande à distance :
cette prise permet de brancher la com-
mande à distance au bloc de commande
pour actionner le treuil.
3.Tambour de treuil avec frein intégré :
le tambour de treuil permet d’enrouler le
câble et de transmettre la force au câble
de treuil. Le treuil comporte un frein inté-
gré qui bloque le tambour lorsque le mo-
teur n’est pas alimenté.
4.Train planétaire 3 étages :fournit une
puissance équilibrée entre la vitesse et la
force de tirage.5.Câble de treuil :le câble permet au
treuil de se raccorder à un point d’an-
crage et d’exercer une force de traction.
6.Levier d’embrayage :le levier d’em-
brayage permet de déconnecter le tam-
bour du moteur du treuil afin qu’il soit
possible de dérouler le câble à la main.
7.Commande à distance :la commande
à distance constitue l’interface entre l’opé-
rateur et le treuil. La commande à dis-
tance permet d’actionner le treuil dans les
deux sens de marche et de l’arrêter. Pour
actionner le treuil, déplacez le commuta-
teur à bascule vers le bas pour enrouler le
câble, ou vers le haut pour le dérouler. Le
treuil s’arrête lorsque le commutateur re-
vient en position centrale.AVERTISSEMENT!
S’il n’est pas installé, le crochet à
sangle doit être attaché au crochet
du câble.
Guide-câble :le guide-câble permet de
guider le câble et de minimiser les dom-
mages au câble.
Accessoires de treuil
Les accessoires suivants sont nécessai-
res pour attacher le treuil aux ancrages,
pour changer la direction de tirage et pour
assurer la sécurité de l’opération de
treuillage.
DÉMARRAGE ET CONDUITE
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